Qui n’a pas vu le résultat fantastique attribué par l’application Yuka à une crème visage de la marque Suisse Skin Minute ? Incroyable et exceptionnel de l’avis de beaucoup, et pourtant…
Quoi de mieux pour illustrer mon propos au sujet de la non fiabilité des applications de scan cosmétiques que ces articles encensant l’une d’elle… à tort.
Tout d’abord, si on la compare à l’application inci beauty, le produit n’obtient que 9/10 puis quand on creuse, on trouve cette composition et là on ne peut que s’interroger. Comment deux polluants (Ammonium Acryloyldimethyltaurate/VP Copolymer et Acrylide/sodium Acryloyldimethyltaurate copolymer), un polysorbate (polysorbate 80), un dérivé de la pétrochimie (Isohexadecane) et deux silicones (polysilicone-11 et dimethicone) peuvent ils contribuer à conférer cette note à un produit ?
Régulièrement, les applications se contredisent, confondant allergènes et problématique. Une substance potentiellement nocive n’est pas forcément allergène mais une naturelle peut l’être, pour autant le naturel sera (sauf quelques exceptions) sains. Ensuite, on retrouve des applications comme « quel cosmétic » qui ne voient aucun problème aux peg, aux détergents sulfatés, aux dérivés pétrochimiques, aux polluants,…
Enfin, pour ce qui est des produits ménagers, les compositions complètes étant majoritairement indisponibles, il est encore plus difficile de se fier à ces applications.
Aussi, nous ne pouvons que vous mettre en garde sur ces applications qui bien que se voulant participatives d’une meilleure consommation généralisée, ne font finalement que desservir ceux qu’ils voulaient servir en les induisant en erreur.
Aucun site, actuellement, ne propose de liste complète et fiable à propos des ingrédients et leur potentielle nocivité tant pour l’Homme que la nature, preuve finale, s’il en fallait encore, qu’aucune application ne peut, dans ces conditions, être fiable.
Rebecca Dubreucq Heuillard pour Objectif Bébé Bio