La continence …

Au même titre que la marche, l’acquisition de la continence est une étape importante dans le développement d’un enfant.

A nous parents de reconnaître les bons signes qui nous montrent que l’enfant est prêt afin de l’accompagner au mieux dans cette nouvelle étape, comme nous l’avons fait au moment du langage et sommeil : respect du rythme et accompagnement parental.

C’est l’enfant qui reste le seul pilote de cette nouvelle étape.

Généralement cette acquisition arrive spontanément, la croyance populaire est que quand l’enfant sait monter et descendre les escaliers, c’est LE signe précurseur. Il est très rare que l’enfant soit prêt avant 2 ans car d’un point de vue physique il faut que l’enfant puisse tenir assis sur son pot.

Au-delà du fait de faire ses besoins sur le pot, donc ailleurs que dans un lange, il faut comprendre que nous sommes plus dans une notion de « retenue », de « contrôle » : l’enfant est capable de se retenir, il maitrise ses sphincters.

C’est lui qui décide quand il va faire ses besoins : il arrive à identifier les signes annonciateurs, il est capable d’attendre avant d’assouvir ses besoins et pour finir il sait où aller (pot, WC…) pour faire.

Il existe des livres adaptés traitant du sujet.

On n’hésite pas à mettre un slip si l’enfant est demandeur : on a une super lessive clean recommandée sur OBB, alors on n’a pas peur de l’utiliser en cas « d’accident ».

Concernant l’acquisition de la continence et l’école, il faut savoir qu’en France l’instruction est obligatoire à 3 ans en année civile (ex: tous les enfants nés en 2017 doivent être instruits dès septembre 2020 peu importe leur mois de naissance).
TEXTE DE LOI


Légalement, l’école n’a pas le droit de refuser un enfant qui n’est pas encore continent et doit s’adapter à ses besoins. (Cf: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000038829100 et https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190912174.html?fbclid=IwAR3bHyQbY6fbbwcaPKwzOJFGmlFWKvPE6cFhCrfsmmoPThsbIzocp6xABWg)

En premier lieu, nous vous conseillons d’en parler à l’équipe pédagogique afin de trouver des solutions qui respectent le rythme de l’enfant mais qui soient également réalisables par l’équipe pédagogique. N’oublions pas que généralement en petite section, il y a seulement un professeur des écoles et une ATSEM par classe.

Par exemple:

   Fournir des modèles de couches différents (couches, couches culottes, culottes d’apprentissage).

   Habiller votre enfant avec des vêtements souples qui s’enlèvent facilement (on oublie le jean slim avec des bretelles).

   Venir chercher votre enfant à la pause de midi si possible.

Si malgré tout vous voyez que l’équipe ou la mairie sont fermées à ce sujet vous pouvez directement faire un courrier à l’inspecteur d’académie pour lui faire part du non-respect de la loi. Il se chargera de rappeler les textes de loi à l’équipe pédagogique. (Cf: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000038829101 ).


L’autre alternative est l’instruction en famille si vous en avez l’envie et la possibilité.

Et nous parents dans tout ça ?

On dédramatise !

Des « accidents » il y en aura, alors on prend ça à la légère.

Il faut être patient et solidaire, avec la douceur et l’accompagnement on arrive à tout !

Chaque chose en son temps, il ne sert à rien de comparer et de vouloir brûler les étapes.

D’un point de vu « médical » on ne s’inquiète pas avant 5 ans, au-delà de cet âge il faut s’assurer que du côté physique ou psychologique il n’y ait pas de problèmes, une consultation médicale sera alors nécessaire : on parle alors d’énurésie.

Il arrive fréquemment que l’enfant acquière la continence le jour (sieste comprise) mais pas de nuit, s’il est demandeur de mettre la couche le soir on n’hésite pas à la lui laisser et inversement si il ne veut pas la mettre, accompagnez-le dans ce choix : au pire ce sera une machine supplémentaire !

Tout comme il peut être prêt pour l’urine mais pas pour les selles ou l’inverse !

Pour être un bon accompagnant de votre enfant dans cette nouvelle étape voici quelques attitudes à éviter :

• Les systèmes de récompense comme les gommettes à coller si l’enfant réussit. Les récompenses poussent l’enfant à faire une action pour obtenir quelque chose et non pour l’action en elle-même. S’il n’y arrive pas, il risque de ressentir de la frustration et de la déception. Alors gardez les gommettes pour les activités ludiques.

• Les félicitations si l’enfant fait ses besoins sur le pot ou les toilettes. Même s’il est normal de ressentir une certaine fierté envers votre enfant qui vient de réussir à franchir cette étape, il ne faut pas le féliciter. Cette attitude risque de pousser votre enfant à recommencer pour voir de la fierté dans vos yeux et non pour lui-même.

Vous l’aurez compris il n’y a pas de « règles » : c’est l’enfant qui vous guide sur ce chemin !

N’oubliez jamais qu’il n’y a pas de bons ou mauvais choix dans la parentalité : devenir parents c’est accepter de faire des erreurs, c’est en se trompant que nous pouvons nous améliorer.

Objectif Bébé Bio

Pour aller plus loin sur le sujet :

LE CLASSEMENT D’OBB : LES COUCHES JETABLES

Les couches : Le match !

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Routine de lavage des couches lavables

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